Pour cette première à la pédale, nous avions prévu deux arrêts possibles : Muides sur Loire(45km) ou Bacieux (59 km), Bacieux étant l’endroit où nous avions prévu de passer deux nuits, pour prendre le temps de visiter Chambord.
Au moment du départ, nous restons ouverts aux deux possibilités, bien que la seconde serait idéale car Météo France prévoit de la pluie tout au long de la journée du lendemain. Mais c’est notre fille, du haut de ses dix ans, qui engagera notre décision finale.
Malgré notre repérage de la veille, nous allons perdre du temps dans Olivet à trouver le début du parcours de la Loire à vélo. Il nous faudra demander notre chemin par deux fois, avant de trouver un père et sa fille, à vélo tous deux, qui nous mettrons enfin sur la bonne voix. Si quelqu’un, de l’Office de tourisme lit ces quelques lignes, songez, s’il vous plaît, à peaufiner les signalisations depuis le camping d’Olivet...
Une fois le parcours Loire à vélo rejoint, il devient une promenade de santé, parfaitement à l’abri des véhicules motorisés et relativement plat. Le ciel est bleu, parsemé de nuages non menaçant, et la petite famille attrapera ses premières couleurs estivales.


Le seul bémol, un vent de face constant qui finit par fatiguer les mollets de notre fille. Tractant notre King Charles dans une remorque, je n’arrive pas à faire une protection suffisante contre ce vent. Notre aîné essaie bien, mais sans un grand succès.
Nous marquerons une une pause déjeuner à Meung sur Loire, où Katarina en profitera pour faire quelques acrobaties dans l’aire de jeu, à proximité de notre aire de pique-nique improvisé.











Ensuite, nous ferons un petit tour dans le vieux bourg. Dans un café, après avoir pris des consommations, nous demandons s’il est possible de remplir nos bidons. Réponse : « plus tard, peut-être ». Devant cet accueil chaleureux, nous irons remplir nos bidons dans les toilettes du café.
Nous reprenons la route, sur des pistes toujours aussi plaisante, toujours avec ce vent de face. Décision est prise, afin de ménager tout le monde,de stopper à Muides sur Loire.



Au cours du trajet, le seul incident notable sera une crevaison. Heureusement, je ne suis pas trop rouillé et le changement de chambre me prendra moins de dix minutes, démontage et remontage des sacoches compris.
Quelques kilomètres avant d’arriver, nous passons devant la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. Le bâtiment détonne avec le reste du décor . Beaucoup estime que les éoliennes gâchent un paysage... Beaucoup devraient regarder une centrale nucléaire ! Ce point sera la seule tâche dans le décor. A noter, toutefois, que la Loire était un peu à court d’eau...
Pour arriver au camping municipal de Muides-sur-Loire, il nous faut traverser un pont, dont la piste cyclable est parfaitement séparée de la route. Toutefois, le vent de face étant passé de travers droit, la remorque de notre chien (trop sensible à la prise de vent) me fera faire quelques embardées sans conséquences, heureusement.

L’accueil, au camping, est bon et nous nous installons pour cette seconde nuit, espérant que Météo-France se trompe sur le temps du lendemain...



