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11 septembre 2019 3 11 /09 /septembre /2019 09:01

Lors de notre deuxième et dernier  jour à Bréhémont, nous avons décidé de modifier une première fois notre parcours initialement prévu. 

 

A l’origine, nous avions décidé de nous rendre jusqu’à Nantes, puis de prendre un train pour revenir à Orléans. Mais nous sentons que notre fille commence à fatiguer. Les kilomètres s’enchaînent (déjà 350 au compteur) et les temps de repos sont courts. Notre fille ne se plaint pas, mais nous ne voulons pas non plus la lasser, aussi décision est prise de stopper notre parcours à Angers et de passer quatre nuit à Saumur. 

 

Pour varier un peu les plaisirs, nous sélectionnons un camping de la chaîne Huttopia, à trois kilomètres de Saumur, où nous réservons une tente en dur ; nous allons tester le glamping. 

 

C’est la première fois que nous levons le camp aussi tôt depuis le début de notre périple. Huit heures sont à peine passées, lorsque nous quittons le camping de Chinon. Selon le guide de la Loire à vélo, Chinon-Saumur, avec le crochet  par Fontevrault, ne fait que 35 km. Lorsque nous arriverons au camping de Saumur, nos compteurs afficheront 53 km...

 

La première partie du tracé, jusqu’à Montsoreau, est relativement simple. Juste avant Montseraut, nous traversons Candes sur Loire et, en passant le pont, je me souviens que le guide préconise le passage à pied, par le trottoir, pour admirer la vue. Trop tard, aussi nous traversons le pont, puis je reviens à pied pour pendre quelques clichés du spectacle qui s’offre à nos yeux.

Les enfants criant famine, c’est aussi là que nous ferons pique-nique (pas sur le pont, bien sûr), et nous en profiterons pour remplir nos gourdes dans un petit café en contrefort de la piste cyclable. Je vous invite aussi à marquer un arrêt pour visiter la collégiale. 

 

Après quelques coups de pédales, nous gagnons Montsoreau. Une courte halte dans une boulangerie pour y acheter le goûter de 16 heures et nus bifurquons à gauche pour prendre la direction Fontevraud. 

 

Nous allons rouler sur des des voies partagées, sur lesquelles nous ne croiserons qu’un seul véhicule. En revanche, nos mollets vont être mis à rudes contributions dans une série de montées, dont certaines particulièrement ardues quand on est bien chargé. Du reste, je devrais mettre pied à terre à deux reprises. 

 

Nous atteignons Fontevraud par une longue pente douce et débouchons sur la place principale, juste devant l’abbaye. Malheureusement, cette dernière est bien caché par de hauts murs, donc impossible de la voir sans payer un droit d’entrée. Nous parquons nos vélos, prenons un rafraîchissement à la terrasse d’un café, puis nous rendons à l’accueil de l’abbaye : après tout, c’est pour elle que nous nous sommes fait mal...

 

 

Douche froide... Tout comme pour Chambord, nous avions prévu que notre chien ne serait pas admis dans l’abbaye, mais pensions qu’il le serait sur la partie extérieure. Nous apprenons que non...

 

Deux solutions nous sont possibles :

- Abandonner notre Tommy dans sa remorque

- Partir en deux groupes pour visiter cette abbaye 

 

Bien entendu, la première n’est pas envisageable et, quant à à seconde, elle nous aurait pris beaucoup trop de temps. Nous décidons donc que cette abbaye ne vaut pas la peine d’être vue. Un rapide tour du bourg, puis nous prenons notre goûter, avant d’enfourcher nos montures pour retourner sur Montsoreau. Curieusement, le retour est plus aisé pour nos mollets que l’aller. 

 

De retour à Montsoreau, nous reprenons la voie vélo menant à Saumur. Le guide Loire à vélo explique que deux pistes permettent d’y arriver : une qui suit la Loire, plat, et une qui passe par les vignes. Estimant avoir assez fait de grimpettes pour la journée, nous optons pour la première... que nous ne trouverons jamais et attaquerons donc les coteaux. 

 

Saumur se dresse enfin devant nous, vers 19 heures. Théoriquement, nous ne sommes plus qu’a quelques kilomètres de notre point de chute, mais c’était sans compter sur le fléchage du parcours. 

 

Dès l’entrée en ville, un panneau cycliste nous invite à nous engager en direction du centre ville, ce qui, après notre traversée de Tours, ne nous interpelle pas plus que ça. 

 

Le fléchage nous fait passer par des rues, des ruelles (parfois improbables) et nous fait déboucher sur une grande place commerçante, bondée de monde... Plus de fléchage...

 

C’est un touriste anglais qui arrivera à nous remettre sur la voie Loire à vélo, 

 

Nous retrouvons un tracé plat et notre nouveau défi est de trouver le camping. Nous allons suivre un panneau indiquant Huttopia sur la gauche, n’apercevant pas celui de droite qui nous aurait permis d’y arriver avec uniquement une seule belle montée finale. 

 

En en terme de montée, nous aurons été servis sur cette journée, avec un final plus raide qu’il n’aurait dû l’être, mais, peu avant 20 heures, nous arrivons enfin à notre destination, où l’accueil est à l’image du premier camping Huttopia : exceptionnel !

 

 

 

 

 

Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye
Fontevraud-l’Abbaye

Fontevraud-l’Abbaye

Collégiale Candes-saint-Martin
Collégiale Candes-saint-Martin
Collégiale Candes-saint-Martin
Collégiale Candes-saint-Martin
Collégiale Candes-saint-Martin
Collégiale Candes-saint-Martin
Collégiale Candes-saint-Martin
Collégiale Candes-saint-Martin
Collégiale Candes-saint-Martin

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