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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 12:08

Le lendemain, nous quittions le camping assez tardivement pour notre dernier point de chute qui était un retour à la case départ : le camping des Ponts-de-Cé, soit à peine 10 kilomètres à faire. Nous allions y passer nos deux dernières nuits en Pays de Loire.

Bien que le camping soit nettement plus rempli que lors de notre arrivée, nous retrouvâmes exactement le même emplacement et nos deux garçons y retrouvèrent aussi les amis qu’ils s’y étaient fait.

 

Le lendemain, dernier jour de nos vélovacances, nous allâmes visiter le château des Pont-de-Cé, ou, tout au moins, ce qu’il en reste : une tour servant aujourd’hui de musée de la coiffe. Mais, si vous avez l’occasion de vous y rendre un jour, ne vous contentez pas d’admirer ces coiffes d’un autre temps : observez aussi les murs de la tour et vous pourrez y voir une autre histoire, elle aussi d’un autre temps.

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Toute bonne chose ayant une fin, nous arrivons au moment du départ. En attendant le train en gare d’Angers, nous nous demandons ce que nous allons trouver, cette fois, comme surprise pour l’accueil de nos vélos. A préciser que, tout comme pour l’aller, nous avions réservé et payer pour 4 vélos.

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Le train arrive et, haut merveille, nous avons cette fois un vrai compartiment à vélos… plein de sacs de voyage ! Une fois le train en route, je m’occupe de faire un peu de rangement dans le compartiment et arrive à caser les trois vélos et la remorque sans encombre ; un des voyageurs, sans doute pas tranquille dans sa tête, viendra voir ce que j’ai pu faire de son sac, puis ne quittera plus le compartiment des yeux. Peut-être transportait-il de la drogue ou, mieux encore, un sac plein de billets de banque !

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Le compartiement après avoir fait un peu de place.

Pour faire un résumé de ces vacances 2011, ce ne fut que du bonheur, malgré les quelques incidents que nous avons connu. Nous pensons déjà à l’année prochaine où nous ferons, sans doute, une nouvelle fois la Loire mais, cette fois, du côté château en partant d’Orléans. J’aimerais bien faire un départ direct, s’en prendre le train (Orléans n’étant qu’à 130 kilomètres de chez nous) ; il faut juste que je vois s’y je peux trouver des haltes sympa sur le chemin et, surtout, des routes tranquilles pour la petite famille.

 

Ainsi ce clôture ce long chapitre sur les vacances 2011. Toute ma petite famille se joint à moi pour vous remercier de nous avoir suivi, ainsi que pour vos commentaires.

 

 

 

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 11:11

Après une nuit pluvieuse (mais une tente bien étanche), on s’est levé avec un ciel mi-figue mi-raisin. La première question d’Adrien porta sur les Wallabies : allons-nous y aller, même s’il se met à pleuvoir ? Ce à quoi nous lui avons répondu que rien ne nous empêcherait d’aller les voir, sauf un cyclone !

Pour prendre le petit-déjeuner, nous allons nous installer sous l’abri se trouvant à l’entrée du camping ; nous y retrouvons le couple Nantais avec leur enfant, un couple avec qui nous allons sympathiser le temps d’un petit-déjeuner. Cela me fait rappeler que, si je leur ai donné l’adresse de mon blog, je n’ai pas pris leurs coordonnées, aussi, si vous venez vous perdre sur cette page, toute la famille se joint à moi pour vous passer le bonjour.

Grace aux Nantais, le petit-déjeuner camping, va prendre une autre dimension ; en fidèles bretons qu’ils sont, nous allons avoir droit à une crêpe party ! Non, non, ce n’est pas une blague : j’ai découvert que, à force de volonté, il est possible de faire des crêpes avec un minimum de matériel.

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Photo réalisée sans trucage !!

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Les enfants semblent perplexe devant la crêpe party... Mais si, tout est possible avec les bretons !

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Donc, pour répondre à une question posée sur l'article précédent, non, le barbu ne plume pas une poule, mais joue avec sa fille ! Voyons, même avec les OGM, on n'a pas encore inventé la poule rose... aux oeufs d'or, sans doute, mais pas rose !!!

 

Après le petit-déjeuner, nous saluâmes nos amis Nantais, qui reprenaient leurs vélos pour rallier Bouchemaine, et, le ciel s’étant bien éclairci, nous amenâmes nos bambins se détendre à l’aire de jeux faisant face au camping ; nous nous souvenions que le parc des Wallabies n’ouvrait qu’en début d’après-midi, aussi nous avions du temps à tuer.

A l’heure du déjeuner, nous nous fîmes un plaisir en allant prendre le repas au restaurant du camping, un restaurant que nous vous conseillons : prix abordables et menu de bonnes factures, avec de délicieuses frites faites maisons, découpées à la main dans de vraies pomme de terre !

Après le repas, nous essuyâmes un petit crachin ; depuis mon mobile, j’avais consulté la météo et je savais que nous allions avoir droit à plusieurs averses passagères durant l’après-midi. Mais, après avoir roulé plus de 20 kilomètres sous une pluie persistante, ce ne sont pas de petits crachins qui allaient nous plomber notre visite. Aussi, nous prîmes nos vélos et en route pour les Wallabies !

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Pour notre fille, ce mini-kangourou est une « piépère ». Qu’est-ce un « piépére » ? me demanderez-vous. Piépère nous vient d’une langue ancienne, encore parlée de nos jours par les petits enfants, et qui est à l’origine du mot « pépère ». Attention, ne confondez pas avec « pépère » dans le sens être tranquille, avoir une démarche lente ; nous parlons ici du seul et unique pépère, notre chat !

 

Pour celles et ceux qui auraient un doute sur la ressemblance, voyez donc ces deux photos :

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Voici la copie de "piépère"...

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Voici l'original... bluffant, non ?

Voir toutes les photos du parc 

Voir toutes les photos de la Possonière


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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 14:48

Nous nous levons tôt pour cette avant-dernière étape de nos vacances (on n’a pas vu le temps passer), étape qui va nous conduire à une cinquantaine de kilomètre d’ici, pour nous rapprocher de nos amis les Wallabies.

Nous plions tous nos bagages sous un temps sec, mais, au vu du ciel, je sais que l’on va se prendre, au minimum, une averse d’ici peu. Ma femme hésite sur ce qu’elle doit mettre : short cycliste ou bien pantalon. Rôdé aux intempéries, je lui dis qu’il est préférable de mettre le short… elle mettra le pantalon !

Nous quittons le camping vers les 8 heures, passons une dernière fois auprès de la Tour majestueuse et quittons le bord de Loire pour suivre la piste cyclable à l’intérieur des terres ; nous avons prévu de faire notre halte pique-nique à Saint Florent du Vieil ; le ciel est de plus en plus menaçant, même si la température, bien que fraîche, reste agréable.

Nous roulions depuis une vingtaine de minutes, lorsque ma femme me demande de nous arrêter, car elle sent quelque chose de bizarre à l’arrière de son vélo. Après vérification, il s’avère qu’une vis, maintenant le porte bagage contre le hauban, a disparu en cours de route ; c’est aussi à ce moment, que les brumisateurs du ciel se mettent en marche, nous arrosant d’une petite pluie très fine. A cet instant, je regrette mon choix du départ : acheter ou non des ponchos. Vous l’aurez compris, nous n’en avons pas acheté.

Pour résoudre le problème du porte-bagage, n’ayant pas de vis de rechange dans ma sacoche à outil, je coupe un morceau de notre fil à linge et refixe le tout au hauban ; une réparation de fortune, qui me vaudra, l’espace d’un trajet, le surnom de Mac Gyver !

Au fur et à mesure que nous progressons, la pluie progresse aussi et, bientôt, ma femme comprend pourquoi je lui avais conseillé de se mettre en short ! Cette pluie nous poursuivra jusqu’à Saint Florent, soit pendant 25 kms, redoublant par moment d’intensité, nous laissant espérer, à d’autre moment, qu’elle allait s’arrêter.

Malgré la météo, nous arrivons à Saint Florent assez vite et allons prendre des boissons chaudes dans le même café où nous nous étions arrêtés à l’aller. La veste de Miguel étant trempée, je sort ma veste cycliste de mes sacoches afin qu’il est quelque chose de chaud et sec à se mettre ; dommage, je n’ai pas pensé à prendre une photo. Je lui retrousse les manches et le tour est joué : il va même se prendre pour un cycliste professionnel !

Alors que nous avons fini nos boissons, la pluie n’a toujours pas cessé ; nous prenons nos vélos et allons nous mettre à l’abri sous le pont en contrebas ; ainsi, nous allons pouvoir manger au sec. Pour celles et ceux qui se poseraient la question, les deux enfants, dans la remorque, étaient les plus heureux car parfaitement au sec !

Ma femme va profiter de l’isolement provisoire, pour quitter son pantalon et enfiler son short cycliste ; pour celles et ceux qui se poseraient la question, oui, je n’ai pas pu m’empêcher de lui faire remarquer que je l’avais prévenu ! L’inconvénient d’un pantalon, par temps de pluie, c’est qu’il mettra beaucoup de temps à sécher, rendant vos jambes beaucoup plus lourdes que normale ; en short (sauf, bien sûr si nous sommes en température hivernale), fera que seules vos jambes se mouilleront, jambes que vous pourrez sécher avec uns simple serviette J

 

Après le pique-nique, la météo semble décider à se ranger de notre côté ; il est encore tôt pour dire que nous avons un franc soleil, mais les nuages chargés en pluie semble avoir disparu. C’est donc au sec que nous reprenons notre route.

Malgré quelques doutes, le temps restera au sec, le soleil s’installant lentement, mais sûrement, obligeant même à nous arrêter pour que Miguel puisse retirer la veste cycliste.

Arrivés à proximité de Chalonnes-sur-Loire, je sens que mon corps me réclame quelque chose ; habitué au vélo et aux différentes sensations que l’on peut éprouver, je sais qu’il me prévient que je risque d’avoir une fringale si je ne fais pas quelque chose rapidement. Malheureusement, dans nos sacoches, nous n’avons rien qui puisse répondre à ce genre de difficulté (barre sucrée, fruit sec…) ; me connaissant assez bien, je sais que je vais pouvoir atteindre Chalonnes, mais qu’il sera peut-être plus ardu d’arriver jusqu’à la Poissonnière, même s’il ne reste plus qu’une dizaine de kilomètres. J’explique donc à ma femme que nous allons devoir faire un détour imprévu à Chalonnes pour acheter quelque chose à manger ; nous ferons d’une pierre deux coups, en achetant aussi des vis pour remplacer celle perdue.

 

Ma femme aura une excellente idée : acheter du lait concentré sucré, idéal pour un apport de sucre rapide ; une chocolatine (pain au chocolat chez les parisiens) et me voilà requinqué pour le final de l’étape.

 

Adrien, reconnaissant les lieux, ne cache pas sa joie lorsque nous arrivons enfin au camping de la Possonière : il sait que les Wallabies sont tout proche et qu’il leur rendra visite le lendemain. Nous retrouvons aussi un jeune couple de Nantais, que nous avions rencontrés, deux jours auparavant, à Oudon. Mais je vous en parlerais sur mon prochain article.

 

Le camping est agréable et, tout comme celui d’Oudon, parfait pour l’accueil des cyclos campeurs avec un espace à couvert, une table et des bancs ; petit plus, par rapport à Oudon : il fonctionne entièrement (douches, sanitaires), à l’énergie solaire. Si vous vous y arrêtez, sachez que l’accueil se fait au niveau de la guinguette du port situé à proximité du camping.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 23:47

 

Après avoir dévoré nos sandwichs fait maison, avalé une bonne banane, nous repartons retrouver nos vélos pour rentrer à Oudon. Nous serions bien restés plus longtemps à Champtoceaux, mais le temps nous manquait ; nous avions prévu de visiter la grande tour d’Oudon et, le lendemain matin, nous levions le campement pour la deuxième longue étape de notre séjour, celle qui nous ramenait à la Poissonnière, près des wallabies que nos deux garçons n’avaient pas oublié.

 

La descente vers Oudon plut à tout le monde, femme et enfants, surtout les deux petits dans la remorque. Ne voulant pas trop solliciter mes patins, je me contentais de conserver une vitesse de 25 km/h ; malgré les virages, la pente ne présente pas de réelle difficulté, mais mon vélo étant poussé par la remorque, je préférais garder une allure raisonnable.

De retour au camping, nous déchargeâmes nos courses puis partîmes, à pied, découvrir cette tour impressionnante.

L’entrée est aussi un office de tourisme, où l’accueil fut aussi parfait que celui d’Oudon. On nous expliqua le déroulement de la visite, chaque étage de la tour ayant une ou plusieurs pièces, dans lesquelles il y a des guides interactifs audio et/ou vidéo ; nous apprenons que, plus que l’histoire de la tour, c’est l’histoire de la Loire qui y est narré. Miguel est aux anges, lorsqu’il apprend qu’il y a un jeu de piste permettant de découvrir le nom d’un fantôme célèbre avec, à la clef, un diplôme officiel d’explorateur !

Nous quittons l’office du tourisme pour nous retrouver dans le parc de la tour.

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Eh oui, il y a toujours un pont sur le chemin !

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Non, ce n'est pas notre tente planté au pied de la tour...

 

Avant de pénétrer dans la tour, les enfants vont décider de se faire prendre en photo en costume d’époque…

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Ames sensihles, rassurez-vous : nous l'avons libéré depuis !

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Avez-vous déjà entendu parler de la Dame de la Tour ?

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Bon, en fait, il est moins méchant qu'il en a l'air et nous l'avons, lui aussi, libéré !

 

Avant d’être une tour unique,  c’était une forteresse qui se dressait sur les rives de la Loire, une forteresse dont les origines, selon des textes retrouvés, remontent au XIème siècle. Elle sera plusieurs fois assiégée, notamment entre 1230 et 1234. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une parcelle du mur d’enceinte d’origine, formant une partie de la courtine ouest.

C’est en 1392, que Alain de Malestroit, alors seigneur d’Oudon, obtient l’autorisation du duc de Bretagne, Jean IV, de reconstruire son château ; c’est ainsi que la tour fait son apparition.

La fortification arrivera plus tard, au milieu du XVème, et sera constituée de deux tours d’entrée, d’un pont levis et de la courtine nord-est. Les deux tours ne comportaient qu’un étage et des pièces, destinées à l’habitation, comprenant latrines, cheminée et même un lavabo dans la tour nord ; elles seront utilisées pour loger les gardes du château.

Au XVIIème siècle, Louis XIV confisque le château à Henri de Montmorency, suite à sa trahison, pour le confier à Charlotte de Montmorency, épouse d’Henri de Bourbon. Il ne sera plus habité et, peu à peu, se dégradera.

A la Révolution française, le château devient un bien national ; en 1807, il est acheter par les époux Granger qui vendront les marches de l’escalier, les plancher et les pierres.

En 1820, le département rachète le château qui sera classé Monument historique en 1866. En 1861, il sera cédé gratuitement à l’Etat ; depuis, la commune d’Oudon s’occupe de la gestion de l’édifice.

A partir du XIXème siècle, l’édifice va connaître des restaurations qui vont se poursuivre au XXème, jusque dans les années 1990  avec la reconstruction des planchers de la tour et celle, partielle, d’un escalier à vis.

Dans le cadre de « Loire en scène », la personne de l’office du tourisme nous avait expliqué qu’il est possible d’embarquer à bord d’un bateau –promenade, pour une croisière d’1h15, croisière idéale pour les amoureux de belles photos. Malheureusement, comme je l’ai expliqué plus haut, le temps nous faisait défaut.

 

Tout au long de notre parcours nous hissant au sommet de la tour, nous découvrirons la vie d’un pêcheur de Loire au Moyen-âge, la Loire sanglante au temps de la révolution, la batellerie de la Loire, l’émerveillement du peintre anglais William Turner lors de son voyage sur le fleuve… etc.

Au dernier étage, il nous est proposé un voyage virtuel, en montgolfière, au dessus de la Loire. Ce n’est pas de la 3 D, mais effets tout de même garantie.

Pour finir, nous accédons sur le toit de la tour avec, une nouvelle fois, un panorama à vous couper le souffle.

 

Champtoceaux et Oudon sont les lieux qui nous aurons le plus marqué, tout au long de notre voyage, des lieux que je ne peux que vous conseiller d’aller visiter. Certes, nous sommes à mille lieux des châteaux de la Loire tels qu’on se les représente (Chambord, Chenonceau, Blois…), mais ces lieux conservent une empreinte historique presque palpable, tant on peut la ressentir ; ils ne peuvent vous laisser indifférents car leur beauté va bien au-delà des critères habituellement usités.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 13:55

Le lendemain matin, je me levais tôt, avant le reste de la petite famille, car nous n’avions plus rien pour le petit-déjeuner. Pas de panique, j’avais repéré, la veille en arrivant, un supermarché à l’entrée d’Oudon. Le temps de me boire une petite ricorée et j’enfourche mon vélo (je ne peux plus m’en passer).

Arrivé devant le supermarché, je le trouve fermé ; il est 9 heures passé et le magasin est censé ouvrir à 8 heures 30. En m’approchant, je ne vois aucun message indiquant une fermeture pour congés annuel.

Dépité, je fais demi-tour et m’arrête dans une boulangerie au centre-bourg. La chance me sourit car la patronne fait dépôt de lait (les enfants pourront prendre le petit-déjeuner). Lorsque je lui pose la question, la boulangère m’explique qu’il y avait deux petits supermarchés à Oudon, mais, suite à un différent (semble-t-il), les deux commerces ont mis la clef sous la porte il y a peu. Elle m’indique un supermarché Shopi à Champtoceaux, le bourg face à Oudon.

De retour à la tente, j’explique tout cela à ma femme. Dans le guide de la Loire à vélo, il est écrit, concernant Champtoceaux, que « le bourg se mérite », « il faut grimper un bon kilomètre pour accéder au sommet du piton rocheux ». Vu que le sommet est annoncé à 70 m, il est évident que la grimpette, sur une si courte distance, ne sera pas simple.

Dans un premier temps, je propose de m’y rendre seul. Mais, toujours en lisant notre guide, il est annoncé qu’il y a des choses à visiter et nous décidons donc de tous nous y rendre.

La première partie de route est parfaitement plane, mais, une fois le pont traversé, nous virons à gauche et voyons la pente se dessiner devant nous. Deux solutions s’offrent à moi : descendre le plateau, ce qui me poussera à mouliner plus, me cassant les jambes au risque de mettre pied-à-terre avant le sommet, ou bien rester sur l’intermédiaire et jouer avec le dérailleur arrière. Désireux de voir ce qu’est capable de faire mon Giant, avec une remorque enfant derrière, j’opte pour la seconde solution, bien décidé à aller jusqu’au bout.

Au départ, je suis un peu dérangé par l’absence de cale-pieds, mais, au fur et à mesure de ma progression, je trouve le bon rythme ; j’alterne entre la position assise et la danseuse ; bien vite, je lâche ma femme et Miguel mais je ne peux aller moins vite, autrement le poids de la remorque gagnerait sur mon pédalage.

Fort heureusement, la route n’est pas une grande ligne droite et on peut profiter des virages (où le dénivelé se ressent moins) pour récupérer un peu de force et, après quelques minutes d’effort, j’arrive au sommet de cette gentille côte, aussi content de moi que si j’avais gravi le Mont Ventoux (ce qui, je peux vous l’assurer, n’a strictement rien à voir). Mais je me suis fait plaisir et suis pleinement satisfait de mon Giant (faut juste que je pense à lui monter des cale-pieds).

Miguel est le premier à me rejoindre, en poussant son vélo ; j’apprends qu’il a lâché dans le dernier virage. Ma femme arrivera quelques minutes plus tard, poussant, elle aussi son vélo ; elle a lâché prise assez tôt.

En résumé, pour celles et ceux qui auraient une certaine appréhension à ce rendre à Champtoceaux, sachez que l’ascension n’est pas si terrible, pour peu que vous ayez un certain entrainement à vélo. Dans tout les cas, vous pouvez la faire en poussant : un kilomètre à pied, ça use les souliers, certes, mais cela se fait assez vite.

Après que tout le monde ait repris son souffle, nous nous dirigeons vers l’office du tourisme, afin de nous renseigner sur l’endroit où se trouve le Shopi. Nous tombons sur une personne fort avenante, qui nous en dira beaucoup plus que l’emplacement du Shopi, car, pour reprendre le terme du guide la Loire à vélo, Champtoceaux se mérite et la récompense est belle !

 

Sur les recommandations de la personne de l’office du tourisme, nous commençons par nous rendre sur la petite place se trouvant en face… Nos yeux s’écarquillent d’émerveillement devant le spectacle offert par la Loire.

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Oudon, vue des hauteurs de Champtoceaux

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Après nous être rassasié les yeux, nous nous rendons au supermarché, faisons les courses pour la soirée et le lendemain, mettons le tout dans la remorque, puis, un panier pique-nique sous les bras, nous partons visiter les ruines de la forteresse de Champtoceaux. La ballade étant impossible à faire à vélo, nous laissons les nôtres attachés près de l’office de tourisme.

Dans un premier temps, la promenade n’a rien de spectaculaire ; une ballade sur une petite route encerclée par les bois.

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Puis, brusquement, nous allons entrer dans un autre monde.

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Au fur et à mesure que nous montons vers cette ancienne forteresse (qui était comparable à la citée de Carcassonne), nous découvrons son histoire ; mieux, nous arrivons à la ressentir.

Je suis une personne très terre à terre, cependant, il se dégage de ses lieux comme une force invisible ; si vous arrivez à « écouter » ce qui vous entoure, pour pourrez entrapercevoir les différentes époques de bonheur et de malheur qui se sont succédés en ce lieu. 

Avant de poursuivre plus avant, je vous invite à lire un résumé de l’histoire tragique de Champtoceaux.

Nous commençons à gravir la pente qui nous mène sur les hauteurs de l’ancienne citadelle. Tout autour de nous, nous voyons les éboulis rocheux, témoignages, venant du passé, de la folie vengeresse de Jean V.

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Nous marquerons plusieurs arrêts, non que la pente soit trop rude, mais parce que le lieu nous y invite, comme pour mieux nous faire comprendre sa souffrance, l’amplitude de la porté des mots de Jean V : « arasez tout, jusqu’à pleine terre ! » Mais c’est en arrivant au sommet, là où se situe la ville originelle de Champtoceaux, que l’émotion nous gagnera le plus.

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La partie la « moins détruite » : la chapelle Saint-Pierre

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Une autre vue de la chapelle

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Le puits

En parcourant ce champ de ruine, on peut se dire qu’il est plutôt difficile d’imaginer ce qu’il put être autrefois. Cependant, si vous prenez le temps de vous poser, d’observer, vous arriverez à voir plus loin que les ruines ; vous arriverez à sentir le bonheur d’enfants courant autour du puits, celui d’un jeune couple s’enlaçant pour la première fois à l’arrière de la chapelle ; vous pourrez entendre les cris d’assauts, le fer des armes s’entrechoquant ; vous entendrez la voix glaciale de Jean V, ordonnant que tout soit araser jusqu’à pleine terre ; vous arriverez à imaginer la fuite de la population de Châteauceaux, les larmes de ceux qui participeront à sa destruction totale… Rien que pour cela, le kilomètre de côte à vélo vaut très la peine.

Voir toutes les photos de Champtoceaux  

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 16:23

Grace à l’aide de notre nouvel ami, Giant, les deux garçons furent réveillés en même temps que nous. Adrien nous raconta, tout excité, que le chaton avait passé toute la nuit couché contre sa tête. Ma femme et moi comprenons qu’il s’y est beaucoup attaché, ce qui nous gêne un peu, car nous avons toujours pour projet de lui trouver des maîtres le plus tôt possible.

Comme lors de notre première levée de campement, nous profitons de ce que les enfants prennent leur petit-déjeuner, tout en s’occupant de Giant, pour plier notre tente et installer les sacoches sur les vélos. De mon côté, j’ai hâte de voir comment va se comporter ma nouvelle monture, ainsi chargée.

Nous quittons le camping sur les environs de neuf heures, sous les regards amusés des autres campeurs : imaginez-vous un peu, une carriole avec deux enfants et un chaton tractée par un vélo !

Nous retraversons le pont qui nous fait quitter Chalonnes-sur-Loire et, bien que la direction me semble étrange, nous suivons les flèches nous faisant bifurquer sur la droite. L’étape de ce jour nous fera passer à proximité de Montjean-sur-Loire, puis Saint-Florent-le-Vieil, Ancenis pour arriver à Oudon. Selon mon plan, nous aurions dû, à la sortie de Chalonnes, prendre à gauche, mais tout le monde peut se tromper !

Nous roulons sur une petite route de campagne et avons le plaisir de nous faire arroser… par un dispositif d’arrosage de champs un peu mal réglé. Heureusement, le temps est au beau fixe et nous séchons assez vite.

Après une vingtaine de minutes de pédalage, j’entends des pleurs anormaux de Katarina et Adrien m’explique que Giant s’est oublié dans la remorque ! Nous nous arrêtons et découvrons que même un chaton parfume désagréablement l’atmosphère !

Miguel surprend une conversation entre ma femme et moi-même, où nous nous disons que nous n’allons pas pouvoir continuer avec Giant. Miguel nous demande de ne pas l’abandonner et nous lui expliquons qu’il est hors de question de l’abandonner en pleine nature, mais que nous allons frapper aux différentes maisons que nous croiserons, jusqu’au moment où nous trouverons des personnes pour adopter le chaton. Adrien se met alors à pleurer, balbutiant qu’il ne veut pas perdre Giant, qu’il aime… la journée s’annonce comme étant un véritable délice !

Pour détendre tout le monde, j’explique que nous allons continuer avec Giant, mais, si l’incident devait se reproduire, nous devrons trouver une solution, ne serait-ce que pour le bien être du chaton.

Après avoir nettoyé l’intérieur de la Croozer, nous reprenons notre route pour, environ dix minutes plus tard, nous retrouver à notre point de départ, c'est-à-dire à l’entrée de Chalonnes ! Ce sera la seule et unique fois où les fléchages « Loire à Vélo » nous auront posé problème.

Après réflexion, si la bifurcation à droite nous fait faire une boucle autour de Chalonnes, j’en conclus que je ne me suis pas trompé et qu’il faut bien prendre sur la gauche pour partir sur Montjean ; nous retraversons donc le pont.

De l’autre côté, les pleurs de Katarina nous obligent à nouveau à nous arrêter : pour la seconde fois, Giant s’est oublié dans la remorque. A une vingtaine de mètres de là, se trouve une petite ferme ; ma femme prend le chat, sous les cris d’Adrien et les pleurs de Miguel, dans l’espoir de pouvoir le laisser aux propriétaires de cette ferme ; l’espoir sera comblé, ma femme étant tombée sur la maitresse de maison, lui expliquant qu’elle avait une chatte qui venait de donner naissance à des petits et que, sans aucun doute, notre Giant pourrait y trouver sa place.

Lorsqu’elle revient au vélo, sans Giant, les pleurs redoublent d’intensité ; il nous faudra plusieurs minutes pour arriver à calmer le fils aîné, afin qu’il soit en mesure de pédaler.

Nous reprenons notre route en bifurquant, cette fois, sur la gauche et des cyclistes me confirmeront que mon choix est le bon et, quelques kms plus loin, nous retrouverons les panneaux avec le petit cycliste, dissipant nos derniers doutes.

Nous roulons à l’intérieur des terres, mais la route a très peu de dénivelée. Nous ferons plusieurs coucou aux vaches paissant dans les près, arrivant, petit à petit, à rendre le sourire aux deux garçons.

Montjean-sur-Loire, selon mon plan, était annoncé à 8 kms de Chalonnes : nous en ferons pas loin d’une vingtaine (détour dans la boucle comprise) pour y arriver. Sur notre chemin de retour, nous découvrirons qu’il existe un chemin plus court, longeant la Loire, mais mal indiqué au départ de Chalonnes.

Montjean-sur-Loire, au vu de ce que nous explique le guide « Loire à Vélo » mérite que l’on s’y arrête un moment. Durant très longtemps, cette ville fut un point de passage important sur la Loire avec un port fluvial qui se respecte (plus de 12 000 bateaux y faisaient halte chaque année).Malheureusement, le retard que nous avons accumulé avec notre détour involontaire et l’affaire Giant, fait que nous poursuivrons notre route, laissant Montjean sur notre droite. Néanmoins, je vous invite à visiter le lien suivant pour en savoir un peu plus sur Montjean-sur-Loire : http://www.montjean.net/v3/

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Un joli monument sur la route...

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Mesdames...

Nous marquons notre halte pique-nique à mi-chemin, non-loin de St-Florent-le-Vieil. Giant est encore sur les lèvres des deux garçons, mais le chagrin s’est dissipé et tout le monde mange de bon cœur. Ma femme me demande comment va mon nouveau vélo et je lui réponds que je suis très agréablement surpris pas sa légèreté sous les pieds ; je vais même jusqu’à lui dire que je l’utiliserais régulièrement pour aller au boulot, même si le vélo de course reste mon vélo de prédilection.

Après le repas, l’envie d’un petit café se fait ressentir ; nous décidons de remonter en selle et de faire une halte à St-Florent pour satisfaire à notre envie.

A St-Florent, nous renouons avec le bord de Loire ; jusqu’à présent, nous avions roulé sur une route partagée, mais parfaitement sûre, une piste cyclable étant dessiné (dans les deux sens) tout au long de la route.

Nous arrivons sur un petit secteur pavé et c’est là que nous mettrons pied à terre, pour nous rendre dans un petit café en surplomb des quais. Nous prenons notre temps : il ne nous reste plus qu’une vingtaine de kms à faire, il est tôt et Miguel roule plutôt bien, aussi nous pensons arriver à Oudon d’ici un peu plus d’une heure.

Après un bon café (coca pour les enfants), nous prenons le chemin qui passe sous le grand pont de la ville et qui, petit à petit, va nous éloigner des bords de Loire. Nous nous retrouvons à nouveau sur des petites routes de campagne, mais j’aurais du mal à vous dire quelles portions sont partagées ou non, car, tout au long de notre cheminement, nous ne croiserons que des cyclistes. Toutefois, le paysage est agréable, mélangeant portions à découvert et ombragées, nous faisant rencontrer de nouvelles vaches qu’Adrien appellera en imitant un meuglement presque parfait !

Nous retrouvons le fleuve au moment d’arriver à Ancenis, accès qui se fait en traversant un long pont.

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Sur ce pont, il n’y a pas de piste cyclable, mais il est possible de le traverser en marchant sur le trottoir. Pour ce qui me concerne, n’ayant pas envie de pousser mon matériel, j’ai pris l’option de rouler, suivi par ma femme et Miguel, dans la circulation et nous avons traversé sans aucun problème.

A la sortie du pont, nous suivons le fléchage nous faisant prendre à gauche au rond-point et nous nous arrêtons au café pour prendre une boisson bien fraîche ; nous ne sommes plus qu’à 8 kms de notre destination finale.

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Après un petit quart d’heure de pause, nous nous attaquons à nos derniers kms ; Miguel est toujours en forme et fier d’avoir autant roulé dans une même journée.

Après une piste cyclable légèrement défoncée par les racines des arbres, nous nous éloignons à nouveau du fleuve, que nous ne retrouverons qu’à l’arrivée à Oudon.

Après avoir parcouru 7 kms sur une route encerclée par les arbres, nous découvrons l’esquisse d’une tour se dessinant devant nous ; nous comprenons que nous arrivons au terme de notre étape.

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La tour est si haute, qu’elle nous servira de « phare » pour arriver au camping municipal qui s’appelle « le camping de la Tour »…

Deuxième camping municipal de notre séjour et c’est certainement lui qui mériterait les étoiles détenus par le camping des Ponts-de-Cés : accueil chaleureux, emplacements bien délimités mais, surtout, la possibilité pour les cyclos de planter leurs tentes près de tables en bois  où ils peuvent faire leurs cuisine et manger. Un autre petit plus : en cas de pluie, une grande tente à été plantée, avec tables et chaises à l’intérieur, toujours pour que les cyclos puissent manger dans un confort qui se respecte. Un grand bravo pour ce camping qui, je le répète, est municipal, donc avec des prix plus qu’abordable.

Notre tente étant un peu grande, je préférerais prendre un emplacement « normal » afin de laisser la place au celles et ceux qui pourraient arriver après nous. En revanche, nous n’hésiterons pas à utiliser les tables. 

Je m’aperçois que je n’ai pas pris une seule photo de ce camping, aussi je vous donne le lien vers le site :  

http://www.oudon.fr/pages/oudon-tourisme/hebergements/camping-municipal-de-la-tour.php

Après avoir monté notre tente, nous irons faire un petit tour pour visiter les alentours à pied, avant de revenir prendre notre dîner et de partir voir notre deuxième feu d’artifice… Eh oui, nous sommes le 14 juillet !

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Il fait nuit... le feu d'artifice va bientôt se déclencher...

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 20:02

Le vélociste avait passé une bonne heure pour préparer le vélo. En effet, sachant que j’étais en vacances à vélo, qu’il me restait encore un bout de route à faire et, en plus de sacoches, que je tractais une remorque avec deux enfants, il voulait être sûr et certain que je ne rencontrerais pas le plus petit pépin inhérent à du matériel neuf (et, à ce jour, je n’ai pas eu le moindre pépin). Donc, au moment où je revenais au camping avec ma nouvelle monture, il n’était plus très loin de 17 heures, heure à laquelle ma femme et Miguel quitteraient la gare de la Possonière, pour arriver, environ 10 minutes plus tard, à celle de Chalonnes-sur-Loire. Ayant envie de tester le Giant, je décide donc d’atteler la remorque pour nous rendre à la gare de Chalonnes et y attendre l’arrivée du reste de notre petite famille.

Les premières impressions me surprennent. Le précédent VTC était lourd au pédalage, une lourdeur renforcée par la suspension avant et par le fait que je roule, tout au long de l’année, beaucoup plus avec mon vélo de course. Le Giant me donne tout de suite une sensation de légèreté, à tel point qu’il finit par se faire oublier sous les pieds et me donne envie de pousser un, tout en restant raisonnable, car deux enfants dans la remorque !

A la sortie d’un virage à droite, je dois donner un grand coup de guidon pour éviter de rouler sur deux petits chatons tout noir. Adrien ne manque pas de me faire remarquer : « papa, ils sont beaux ! ». Oui, ils sont beaux, mais ils ont bien failli finir sous mes roues ! Je continue mon chemin  et arrive bien vite à la gare, trop vite à mon goût car je n’ai pas assez profité du vélo. Mais je sais que je me rattraperai le lendemain, sur l’une des étapes la plus longue, 50 kilomètres.

Je n’ai pas longtemps à attendre le train venant de la Possonière et peut enfin montrer notre nouveau compagnon de voyage. Ma femme note qu’il est blanc, comme le vélo de course, mais ce n’est qu’un pur hasard.

Nous faisons le chemin de retour en poussant les vélos, le vieux VTC n’ayant plus la possibilité de rouler autrement ; le temps est au beau fixe, le chemin pas très long, nous discutons du feu d’artifice qu’il y aura dans la soirée et de notre voyage de demain. Miguel est excité et anxieux pour la distance, mais nous savons qu’il s’en sortira comme un chef.

Soudain, je vois apparaître, à l’horizon, une tache noire qui semble se diriger vers nous assez rapidement. Cette tache n’est pas dans le ciel, mais bien sur terre et pousse de petits miaulements… Je retrouve l’un des chatons que j’avais failli écraser sur le chemin de l’aller et qui s’arrête à mes pieds.

Dans un premier temps, nous décidons de l’ignorer et poursuivons notre route… le chaton poursuivant ma remorque ! Je finis par comprendre que les deux ont dû être abandonné et crains qu’il soit arrivé malheur à son compagnon d’infortune. Nous commençons sérieusement à nous demander ce que nous allons faire : le prendre avec nous nous semble impossible car, chez nous, nous avons déjà un chat et un berger-allemand. Le laisser là, nous semble tout aussi impossible, d’autant plus qu’il continue à suivre la remorque.

Avant de quitter le chemin cyclable pour rejoindre la route partagée, nous marquons une halte et le chaton vient se coller à mes pieds ; il est évident qu’il va continuer à me suivre et je ne veux pas qu’il se fasse écraser sur la route. Donc, nous prenons la décision de le mettre dans la remorque avec les enfants et de l’amener au camping. Toutefois, nous précisons à nos chères têtes blondes que ce n’est que du provisoire : dès qu’on le pourra, on le confiera à des personnes du coin (en espérant de trouver quelqu’un qui l’accepte).

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Le chaton, comme vous pouvez le constater, prend très vite ses aises !

Nous poserons la question à plusieurs personnes au camping, mais, bien sûr, personne ne voudras prendre le chaton. Nous décidons de faire avec lui, au moins jusqu’au lendemain, et découvrant, avec un certain soulagement, qu’il a été sevré et qu’il mange parfaitement la pâté que ma femme est allée acheter.

 

Le soir venu, nous l’enfermons dans la chambre des enfants (qui ne cachent pas leur joie) et partons voir le feu d’artifice, un feu qui sera grandiose et fortement applaudi.

 

De retour dans la tente, le chaton (que nous avons appelé Giant pour avoir failli l’écraser avec mon vélo) nous accueillera avec de petit « miaou » et s’endormira à la tête d’Adrien.

Ma femme et moi se demandons sérieusement si nous allons arriver à trouver des maîtres pour Giant… Demain sera un autre jour…  

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Un petit peu de lait en attendant la pâtée… 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 18:54

L’escapade à la Possonière est donc la sortie surprise que nous avions préparé pour nos enfants, car, à cet endroit, se trouve un parc de Wallabies vivant en « liberté ».  Il faut savoir qu’Adrien a étudié, tout au long de l’année scolaire, différentes régions du globe dont l’Australie et il est devenu dingue des kangourous, au point de les dessiner en permanence. Je vous laisse donc imaginer son contentement en apprenant qu’il allait pouvoir en voir, même si les Wallabies sont nettement plus petit, en chair et en os !

Nous partons vers les 10 heures 30 : la Possonière ne se trouvant qu’à une dizaine de kilomètres, nous y arrivons assez vite. Avant de gagner le parc, nous faisons une halte sur le port.

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Ho hisse... Ho hisse !

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Après le port, nous gagnons le centre du bourg pour prendre un petit café et demander où se trouve le parc des Wallabies.

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Le soleil devient de plus en plus présent, laissant présager une belle journée. On nous explique comment nous rendre au par cet nous enfourchons nos montures, le cœur léger, Adrien de plus en plus pressé de voir les kangourous.

Une longue pente nous accueille, mais qui se monte sans trop de difficultés. Cependant, à deux reprises, ma femme me demandera si tout va bien ; en fait, sans trop savoir d’où cela vient, je sens quelque chose d’anormal dans le comportement de mon vélo.

Après la côte, un replat, une légère descente et le parc des Wallabies est enfin devant nous… fermé ! Nous ne le savions pas, mais il n’ouvre que l’après-midi, à partir de 14 heures et il était à peine midi. Nous expliquons alors aux enfants que nous allons retourner à la Possonnière, manger un morceau à la guinguette du port, puis nous reviendrons à l’ouverture.

C’est sur le chemin du retour que je commence à comprendre d’où venait l’impression bizarre que j’avais : un cliquetis persistant se fait entendre au niveau du dérailleur arrière. Je n’y prête pas plus d’attention, supposant qu’il s’est légèrement déréglé et que je m’en occuperais une fois au port.

Après la grande descente, je me mets en danseuse pour relancer sur un faux plat montant et là, j’entends un grand bruit à l’arrière, tandis que ma roue se bloque brusquement : mon dérailleur s’est subitement plié, cassant un rayon et en pliant un autre.

Chez moi, seul mon vélo de course dort à la maison ; les VTT et le VTC restent dans un local à vélos, commun à notre résidence et fermé à clef. Malheureusement, certaines personnes utilisant ce local sont peu soucieuses de leur propre matériel, donc je vous laisse imaginer celui des autres. C’est ainsi que, à plusieurs reprises, j’ai dû dégager 3 à 4 vélos avant de pouvoir extirper l’un des notre. Il est fort probable que le dérailleur est pris un coup, ou plusieurs coups, pour finir par lâcher ici, à la Possonière.

Je ne vous cache pas que j’ai eu un grand moment où des noms d’oiseaux sont sortis de ma bouche, sans compter que les deux fistons comprirent que la sortie au parc des Wallabies était fortement compromise. Pour couronner le tout, j’entends un sifflement provenant du vélo de ma femme : sans s’en rendre compte, elle avait posé sur une pointe et venait de percer !

Quelque part, cette crevaison fut un bien pour un mal : le changement de chambre me permis de me calmer un peu et, ma femme y aidant beaucoup, je retrouvais totalement mon calme en terminant le gonflage du pneu.

A Chalonnes, il y avait le vélociste dont l’enseigne m’avait beaucoup plus, où je pourrais faire les réparations. A première vue, en plus du groupe à changer, il y aurait certainement aussi la roue, réparation qui me coûteraient beaucoup plus cher que le prix neuf du vélo.

Une autre solution, était de ne rien faire et passer les 8 jours restant au camping de Chalonnes ; nous n’aurions qu’à prendre un train nous menant à Angers pour le jour du retour. Quoi qu’il en soit, il nous fallait déjà trouver un moyen pour que tout le monde puisse retourner au camping, 10 kilomètres plus loin. C’est là que la chance commença à nouveau à nous sourire : il y avait une gare SNCF et un train, partant à 17 heures, desservait Chalonnes-sur-Loire. Ma femme et Miguel prendraient le train, amenant avec elle mon vélo, tandis que j’attellerais la remorque au VTT pour rallier le camping à vélo. Rassurés sur ce premier point, nous décidons d’aller manger à la guinguette pour réfléchir au second problème.

J’avais eu recours au service du vélociste, l’avant-veille, pour un changement de béquille et j’avais bien remarqué certains VTC, à des prix attractifs, de la marque Giant. Ma femme me demanda s’il ne serait pas plus intéressant, même si cela gonflait la note, d’acheter un vélo neuf, plutôt que de faire réparer celui-ci, ce qui nous fit beaucoup sourire car nous avions connu la même chose, l’été dernier (cf. Vacances dans le Lot).

Après mûres réflexions, nous finîmes par nous mettre d’accord : les deux pépins, sur deux années différentes, nous étaient arrivés pour avoir investit dans des vélos bas prix, basse qualité. Le VTT Gitane, que j’avais payé une certaine somme il y a 7 ans était toujours là, sans le moindre ennuie mécanique, donc, quitte à dépenser, autant le faire sur quelque chose de durable. Nous expliquons donc aux deux garçons que nous ne verrons pas les Wallabies aujourd’hui, mais que nous changerons notre parcours de retour sur Angers, en nous arrêtant au camping de la Possonière pour faire cette visite. Ainsi, omis l’incident du VTC, nous ne changerons rien à notre programme du lendemain.

 

Dans la remorque, Adrien et Katarina apprécièrent énormément le chemin nous ramenant au camping, car, étant seul, ma cadence de pédalage s’était nettement élevé et la vitesse avec ! Arrivés au camping, je démontais l’attache remorque et partais chez le vélociste avec les deux enfants.

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Tout comme mon vélo de course, mais c'est un pur hasard, c'est sur un CRS 3 blanc que mon choix s'est porté. Bien sûr, j'ai retiré la selle d'origine pour y mettre la Brooks. Sur la photo, il n'y a pas encore les cornes, mais je les avais aussi récupéré et, aujourd'hui, elles sont montées.

Cette journée du 13 juillet aurait pu en rester là, mais non… Ne manquez pas le prochain article : 13 juillet, la journée des Giants !

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 00:28

C’est durant notre visite de Chalonnes à pied, que nous avons remarqué qu’il y avait deux panneaux de signalisations différents pour la Loire à vélo. En effet, ayant déjà repéré le parcours pour notre prochaine étape, je me rendis compte que les panneaux ne semblaient pas nous mettre dans la bonne direction.

Par chance, le soir même de notre « découverte », il y avait un pot d’honneur au camping, organisé par la municipalité et l’Office du Tourisme ; nous pûmes donc poser la question et c’est ainsi que nous apprîmes la différence de signalisation dont j’ai parlé dans l’article « Escapade à Bouchemaine ». La représentant de l’Office du Tourisme va donc nous expliquer que, devant le succès sans cesse grandissant de la Loire à Vélo,  les Pays de Loire investissent dans l’aménagement de voies cyclables dans l’intérieur des terres où il y a, aussi, énormément de choses à découvrir. Ainsi donc, le fléchage que nous trouvons à la sortie du camping, permet de rejoindre, en voie partagée mais sûre, les Ponts-de-Cé par l’intérieur des terres. L’itinéraire amène jusqu’aux coteaux de Thouarcé, avant de bifurquer sur Brissac-Quincé et finir aux Ponts-de-Cé. Joli petit parcours, même s’il doit y avoir un peu de relief pour aller sur les coteaux et je regrette de ne pas avoir su ça au départ des Ponts-de-Cé, auquel cas nous aurions certainement pris cette route pour venir jusqu’à Chalonnes et, ainsi, visiter le château de Brissac. Toutefois, nous décidons de nous lancer sur le parcours le lendemain matin, sans nous fixer un but bien précis sur notre destination, si ce n’est que nous ne pousserons pas jusqu’aux Pont-de-Cé.

Donc, au petit matin (tout de même fort avancé !), après un petit déjeuner (chocolat pour les enfants, ami Ricoré pour les adultes), nous enfourchons nos montures et partons dans les terres, sous un ciel qui semble encore hésité sur ce qu’il doit faire.

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Un biscuit pour toi... deux pour moi !

 

Le départ de l’itinéraire se situe au niveau de la piscine municipale ; il nous fait rejoindre la gare SNCF de Chalonnes tout d’abord par un chemin fermé à la circulation, avant de rejoindre une petite route peu fréquentée (je peux même dire pas du tout, pour ce jour là). Nous longeons le Layon et commençons à trouver un peu de relief, mais rien de bien méchant.

Arrivés à Chaudefonds-sur-Layon, le ciel devient vraiment menaçant et nous décidons de faire une halte pour analyser la situation.

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Un petit endroit pour s'alléger un peu...

 

Bien que nous n’avions pas de but précis sur cette escapade, nous aurions néanmoins voulu pousser jusqu’à Thouarcé, mais, durant notre halte, le ciel s’était de plus en plus obscurci et, tant que faire se peut, nous voulions éviter de faire rouler Miguel sous un orage. Aussi, à contrecœur, nous décidâmes de rebrousser chemin. Demain serait un autre jour et, de plus, nous avions une sortie surprise pour nos enfants…

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 22:50

Le camping de Chalonnes-sur-Loire a beau être municipal, nous le trouvons plus accueillant que celui que nous venons de quitter le matin même. Dans un premier abord, il peut sembler étouffant de part la disposition de ses emplacements (tout en longueur sur trois parallèles), mais il reste fort agréable. De plus, un bonus pour les cyclotouristes : le camping propose de prêter des chaises et tables durant le séjour.

La piscine est elle aussi municipale et se trouve à 5 minutes à pied du camping. Quant aux commerces, vous en trouverez un en face du camping (on ne peut faire plus proche) ainsi qu’un autre proche de la piscine.

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A peine l'installation terminée, les enfants ont vite fait connaissance avec le voisinage

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Les parallèles ne semblent pas perturber Katarina... Derrière elle, ce n'est pas Forest Gump qui court, mais la maman 

 

 

Nous allons vite découvrir que Chalonnes est une petite ville très animés, avec, en son centre, de nombreuses boutiques en tout genre, dont une qui attira vite mon attention de part son enseigne originale…

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Au moment où je prenais cette photo, je ne savais pas encore que j’allais avoir besoin, à deux reprises, des services de ce vélociste. Mais je vous expliquerai tout ceci un peu plus tard.

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Une vue à la sortie du camping

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Toujours à proximité du camping

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Rien à voir avec le camping... ma fille me rappelle juste où je travaille 

 

 

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